Le Yoga du rire est un concept novateur né d’un médecin indien exerçant à Mumbay (Inde), le docteur Madan Kataria. Convaincu par les dernières études scientifiques montrant les effets sur la santé physique et mentale, il lance, en Inde, le premier club de yoga du rire dans un parc le 13 Mars 1995 avec seulement une poignée de personnes. Aujourd’hui, le phénomène est planétaire et des milliers de pratiquants de yoga rire sont recensés dans plus de 110 pays (2020). Le Yoga du Rire s’impose par sa facilité à installer un bien-être complet chez ses pratiquants, les particuliers et les professionnels, mêmes débutants.
Techniquement, le Yoga du rire est une combinaison judicieuse de rires sans raison favorisant les respirations profondes (prana). N’importe qui peut ainsi rire, sans recourir à l’humour ou à des blagues. Est privilégié un rire simple, dans un premier temps abordé comme un exercice corporel, en groupe et qui va se transformer rapidement en rire réel et contagieux. Le concept est basé sur un fait scientifique démontré par les neurosciences « le corps ne fait pas la différence entre un rire spontané et un rire simulé ». On obtient même des avantages physiologiques et psychologiques bien supérieurs !
La science confirme que la pratique du yoga du rire augmente la longévité et combat les maladies liées au stress. Ajoutons qu’il réduit le risque de troubles psychologiques et physiologiques, d’hypertension et de problèmes cardiaques. Mieux encore, il apporte dynamisme et optimisme et encourage chacun à mieux aborder la vie en générale. C’est aussi un chemin vers le bonheur et permet de forger un mental positif pour faire face aux aléas du quotidien. Appliqué en contexte professionnel, il élève la performance individuelle et collective.
La santé, le corps
Détruit le stress et libère les tensions
Améliore la qualité du sommeil
Lutte contre la douleur
Renforce notre système immunitaire
Facilite la digestion
Fortifie le muscle cardiaque
Diminue le mauvais cholestérol et augmente le bon cholestérol
Baisse l’hypertension
Régule la glycémie
émotionnel
Anti stress de premier choix
Installation rapide de la bonne humeur
Régulateur physiologique et psychologique
Renforcement des idées positives
Lâcher prise
Prise de recul
Intelligence émotionnelle
Le social & relationnel
Relation positive
Attitude sereine, joyeuse
Communication non-verbale positive, désamorçage des problèmes
Entre l’hypnose et la thérapie cognitivo- comportementale, la thérapie par les mouvements oculaires est une approche psycho-neurobiologique . Le travail avec la thérapie par les mouvements oculaires consiste à utiliser des stimulations sensorielles pour faire revivre le traumatisme à la personne atteinte de des symptômes de stress.
En l’aidant à ranger les pensées liées au choc dans la catégorie « souvenirs résolus » du cerveau. Puis en faisant en sorte que l’expérience traumatique soit intégrée sémantiquement dans son cerveau. Grâce à la thérapie par les mouvements oculaires la praticienne accompagne la personne dans la « digestion » des évènements qui ont déclenché les phénomènes de stress.
La thérapie par les mouvements oculaires : un précieux outils dans la résolution des évènements marquants
La thérapies par les mouvements oculaires est préconisée, par l’OMS, dans la prise en charge des conséquences d’événements de nature post-traumatique.
Originellement développée dans le soin des syndromes de stress post-traumatique, la thérapie par les mouvements oculaires est un précieux outils dans la résolution des évènements marquants.
La thérapie par les mouvements oculaires est aujourd’hui utilisée pour traiter toute une gamme de plaintes faisant suite à des expériences de vie perturbatrices stockés de façon dysfonctionnelle : les souvenirs perturbants, les troubles dépressifs et anxieux, les agressions.
Ancêtre du shiatsu, le massage Amma assis est une technique de relaxation tout droit venue d’Asie, qui permet de rééquilibrer les énergies du corps. Calmer avec les mains, voilà la définition du massage Amma. À la base de la médecine chinoise, il est un ancêtre du shiatsu. Le Amma est un art traditionnel d’acupression que l’on pratique sur chaise, idéal pour activer la circulation des canaux énergétiques. Mais quels sont les secrets de ce massage séculaire ?
L’histoire du Amma
Inventée en Chine il y a plus d’un millénaire, reprise par les Japonais puis exportée en Occident sous la forme du shiatsu, cette méthode de détente prend du galon ces dernières années tant le nombre de salons de massages nomades est grandissant. Ces étalages de chaises aux allures tortueuses permettent de s’offrir une parenthèse de bien-être à la sortie du bureau, sans empiéter sur son emploi du temps.
Comment se pratique ce massage ?
L’un des avantages du Amma réside dans sa simplicité : à l’aide d’une chaise étudiée, le patient, qui reste habillé, se pose sur le ventre, la tête plongée dans un coussin et le dos exposé aux mains expertes du masseur. Pendant quinze à trente minutes, ce dernier procède à des étirements, des balancements, des bercements et des pressions exercées sur des points stratégiques du corps (méridiens, muscles, articulations,…).
Ashtanga, nidra, vinyasa petit précis de yogaAshtanga, nidra, vinyasa, quels sont les différents types de yoga.SharePlay Video
Les bienfaits du massage Amma
Avec 23 techniques et 400 stimulations sur 170 points d’acupuncture, leAmma assis est idéal pour améliorer la circulation des énergies et éliminer les toxines. Par les différents mouvements effectués, le masseur cherche à rééquilibrer le Qi, énergie vitale du corps qui circule dans l’organisme à travers les méridiens.
À la clé de la séance : un apaisement de l’esprit, une relaxation des sens ainsi qu’une revitalisation spirituelle. Contrairement à d’autres types de massages, la sensation ressentie à après le Amma est légère, ce qui rend une reprise d’activité possible dès la fin de la séquence.
Extrait de Madame Figaro La Rédaction • Le 16 mars 2015
Poursuivre mes recherches sur le massage Amma assis
Développée en 1960 par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, la sophrologie (du grec sôs, « harmonie », et phren, « esprit ») réunit un ensemble de techniques occidentales et orientales très larges (hypnose thérapeutique, rêve éveillé, relaxation progressive de Jacobson, yoga, zen, etc.). Elle se pratique en groupe ou individuellement. Cette méthode combine des exercices de respiration profonde et de visualisation, leur finalité étant de centrer l’attention sur le corps et de prendre conscience de son monde intérieur (sentiments, nervosité, etc.) pour amener à la détente, au lâcher-prise ainsi qu’au renforcement de l’image de soi. Ces exercices répétitifs et progressifs permettent au patient de solliciter ses propres ressources pour faire face aux différentes situations rencontrées dans la vie quotidienne.
Indications
La sophrologie aide à mieux gérer le stress et l’anxiété, notamment chez les personnes en fin de vie (1). Elle permet un réveil plus serein après une opération et réduit la fatigue liée à l’intervention. Une étude menée sur des patients en insuffisance respiratoire aiguë a montré une diminution sensible de la gêne respiratoire et de la douleur lorsqu’une séance de sophrologie était pratiquée durant les 30 premières minutes de ventilation mécanique. Les fréquences cardiaque et respiratoire étaient également ralenties ; et la pression artérielle systolique diminuée (2). Par ailleurs, la sophrologie améliore la qualité du sommeil (3), et pourrait contribuer à traiter des troubles obsessionnels ou des addictions (tabac, alcool), mais des études cliniques de grande ampleur manquent encore pour valider son efficacité dans ces domaines. De même, l’efficacité de la sophrologie diffère chez les enfants et les adolescents selon leur sexe et la nature de leur traumatisme.
extrait du hors-série n°196 de Sciences et Avenir « Comment l’esprit guérit le corps »
Références scientifiques
1. L’accompagnement des personnes en fin de vie, Ducloux, InfoKara, 2004.
2. Impact de la sophrologie sur la tolérance des séances de ventilation non invasive chez des patients en insuffisance respiratoire aiguë, Constantin et al, Annales françaises d’anesthésie et de réanimation, 2009
3. Efficacité de la sophrologie dans le traitement de l’insomnie chronique, Stal et al, 2000.
Bouddhisme, hindouisme, taoïsme, islam ou christianisme… La méditation est présente dans de nombreuses pratiques spirituelles ou religieuses. Au cœur même du bouddhisme cohabitent les méditations zen ou zazen (initialement appelée dhyana en Inde), dans laquelle prime l’attention à la juste posture, samatha (expérience du » calme mental « ), et vipassana (expérience de la » vision pénétrante « ), décrites dans les premiers textes spirituels. La pratique est aujourd’hui employée en thérapie à travers la méditation mindfulness (de pleine conscience), déclinée en deux techniques : le MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) et le MBCT (thérapie cognitive par la pleine conscience).
Principe
Méditer ne signifie pas « ne penser à rien » ni « faire le vide », mais accueillir et laisser passer ses pensées sans s’attacher à aucune, focaliser pleinement son attention sur le moment présent. Cela permet d’échapper à la préoccupation permanente du futur, anxiogène, ou du passé, associé à des émotions douloureuses, et de réguler les émotions. Le souffle est une de ses composantes essentielles : poser sa respiration aide à apaiser le mental et à se connecter plus facilement à l’instant présent. Concrètement, les exercices consistent à maintenir l’attention sur un objet, une sensation, ou au contraire à l’élargir à tout ce qui entoure le pratiquant (présence ouverte). La méditation compassionnelle vise quant à elle à se concentrer plus particulièrement sur l’amour bienveillant que l’on est capable de ressentir pour les autres.
Indications
Plusieurs études ont démontré l’impact de la méditation sur la douleur. En 2015, des chercheurs ont ainsi demandé à 75 personnes d’évaluer leur perception après s’être fait brûler une petite zone de peau à 49 °C. Résultat : par rapport au groupe témoin, la sensation de douleur était réduite de 27 % chez les volontaires ayant pratiqué la méditation de pleine conscience et de 11 % chez ceux ayant réalisé une méditation dite » placebo » (un simple exercice de relaxation) (1). Par ailleurs, chez les personnes dépressives, la méditation MBCT se révèle aussi efficace qu’un antidépresseur dans la prévention des récidives (2). Plus généralement, la méditation de pleine conscience produirait les mêmes effets que les traitements de référence dans la gestion des troubles anxieux (3). En outre, sa pratique régulière modifie de façon significative l’activité cérébrale, avec un effet protecteur sur le cerveau : elle développe la plasticité neuronale tout en augmentant l’épaisseur du tissu du cortex préfrontal gauche, impliqué dans les processus cognitifs et émotionnels ainsi que dans le sentiment de bienêtre (4). Enfin, cette pratique mentale ralentirait la diminution – inéluctable avec l’âge – du volume de l’encéphale, autrement dit l’espace occupé par notre matière grise, qui contient les corps cellulaires des neurones. Un atout contre le déclin cognitif (5). Attention cependant : la méditation a parfois des effets indésirables.
Cet article est extrait du hors-série n°196 de Sciences et Avenir « Comment l’esprit guérit le corps ».
Références scientifiques
1. Mindfulness Meditation-Based Pain Relief Employs Different Neural Mechanisms than Placebo and Sham Mindfulness Meditation-Induced Analgesia, Zeidan et al, Journal of Neuroscience, 2015.
2. Effectiveness and Cost-Effectiveness of Mindfulness-Based Cognitive Therapy Compared with Maintenance Antidepressant Treatment in the Prevention of Depressive Relapse or Recurrence: A Randomized Controlled Trial, Kuyken et al, The Lancet, 2015.
3. Randomized Controlled Trial of Mindfulness Meditation for Generalized Anxiety Disorder: Effects on Anxiety and Stress Reactivity, Hoge et al, J Clin Psychiatry, 2013.
4. Meditation Experience is Associated with Increased Cortical Thickness, Lazar et al, Neuroreport, 2005. 5. Forever Young(er): Potential Age-Defying Effects of Long-Term Meditation on Gray Matter Atrophy, Luders et al, Frontiers in Psychology, 2015.
L’Education kinesthésique (BrainGym) est une approche éducative qui utilise des mouvements et des activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel.
Cette approche peut être utile à beaucoup de personnes pour améliorer l’apprentissage, à l’école bien sûr, mais aussi au bureau, à la maison et dans toutes les tâches de la vie quotidienne : lecture, écriture, maths, créativité, organisation, adaptation, concentration, mémoire, comptabilité, langues étrangères, musique, passage d’examens… La séance individuelle répond aux besoins spécifiques de la personne en fixant des objectifs clairs et motivants. Les mouvements et techniques corporelles adaptés permettent de développer le potentiel et les compétences en respectant le rythme de chacun, quel que soit le domaine visé (scolaire, professionnel, sportif, privé). Le travail d’écoute et d’observation favorisera le mieux être général et l’estime de soi.
L’hypnose a des effets reconnus sur le traitement du stress, de l’anxiété, des phobies, et même de certaines douleurs. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il n’est pas forcément nécessaire d’avoir recours à un hypnothérapeute. On peut aussi s’auto-hypnotiser. Comment ça marche ? Est-ce que tout le monde peut le faire ? On vous dit tout sur l’auto-hypnose.
Comme son nom l’indique, l’auto-hypnose c’est l’hypnose appliquée à soi-même.
L’hypnose un état mental particulier qui n’est pas le sommeil. On parle plutôt d’un « état modifié de conscience », un état de transe proche du rêve. Comme on se surprend le regard bloqué sur un point fixe, la tête dans la lune, et que l’on n’entend plus rien autour de soi.
Une fois en transe hypnotique, on fait abstraction de son environnement et on parvient à se concentrer sur soi-même. C’est ainsi que l’on réussit à traiter certains troubles psychologiques comme les phobies, les angoisses ou un fort manque de confiance en soi par exemple.
Mais alors s’auto-hypnotiser soi-même, ça donne quoi ?
Pourquoi pratiquer l’auto hypnose ?
Quand on est sujet au stress, à l’angoisse ou à l’anxiété, quand on a une phobie insurmontable, quand on a des troubles du sommeil ou un gros manque de confiance en soi, l’auto-hypnose est un moyen efficace de se sentir mieux.
Le sentiment de rejet ou le manque de confiance en soi prennent souvent leurs racines dans l’inconscient, qui, pour une raison ou pour une autre, leur donne trop de place jusqu’à inhiber la personne.
L’auto-hypnose permet justement d’interpeller son inconscient pour y remettre les choses en ordre et se donner la possibilité de s’épanouir, en somme.
Auto hypnose : comment on fait ?
L’auto-hypnose reprend les règles et les techniques de l’hypnose classique, à la différence près que l’hypnothérapeute, c’est soi-même.
La préparation.
On conseille de pratiquer l’auto-hypnose assis sur un fauteuil ou un canapé confortable, les pieds à plat sur le sol et les mains posées sur les cuisses. Le tout dans le plus grand silence, bien sûr : on éteint son portable et la télé ! Ensuite, on ferme les yeux et on fait le vide. Ce moment est proche de la méditation : il s’agit de prendre conscience de chaque partie de son corps, en partant des pieds et en remontant petit à petit jusqu’à la tête, le tout en respirant profondément.
Ce n’est qu’une fois complètement détendu que l’on peut entamer la phase d’auto-suggestion.
L’auto-suggestion.
Tout d’abord, la règle numéro 1 de l’autohypnose (et de l’hypnose), c’est de ne traiter qu’un problème à la fois. Si on souffre à la fois d’angoisse et de manque de confiance en soi, on consacre une séance distincte à chacun de ces problèmes.
Une fois le problème identifié, on s’adresse mentalement à son inconscient pour le guider vers la résolution de ce problème.
C’est là qu’intervient la règle numéro 2 : l’auto-hypnose relève de l’auto-suggestion. Elle ne doit pas être un ensemble d’ordres imposés à soi-même. Les phrases prononcées doivent toujours être positives. Par exemple, on ne dit pas « il ne faut pas avoir peur » mais « je n’ai plus peur ».
Aussi, on privilégie des termes positifs : mieux vaut dire « je sais que je vais réussir » plutôt que « je ne connais plus l’échec », car l’échec est un mot fort et négatif sur lequel l’inconscient peut se focaliser.
La visualisation.
Le secret d’une séance d’auto-hypnose efficace, comme pour l’hypnose, c’est la visualisation.
Il s’agit de s’imaginer dans des situations précises, d’imprimer des images dans son inconscient.
Par exemple, pour traiter le manque de confiance en soi dans une période de chômage et dans l’optique d’éventuels entretiens d’embauche, il peut être utile de s’imaginer en poste dans une entreprise (une situation plus positive que la recherche d’emploi), par exemple en train de faire une présentation en réunion avec prestance, et de se voir applaudi par ses collaborateurs.
Si les mots guident l’inconscient, les images le marquent beaucoup plus profondément.
Tout le monde peut-il s’auto-hypnotiser ?
La réponse est oui ! On dit même souvent que l’hypnose est de fait de l’auto-hypnose. Car l’hypnose n’apporte pas une solution extérieure à un problème : il permet d’aller chercher la solution à l’intérieur de soi. On lève le voile sur ses propres angoisses et on les élimine.
En revanche, si tout le monde peut le faire, cela ne veut pas dire que c’est facile. Le plus difficile est certainement d’arriver à faire le vide en soi.
Un conseil : quand on a du mal à se concentrer, il peut être utile de s’aider de guides pratiques sur l’auto-hypnose. Il en existe également en version audio.
Il est aussi recommandé de se fixer des séances régulières et d’insérer l’auto-hypnose dans sa routine, afin de s’habituer à faire le vide. Rome ne s’est pas faite en un jour !
La cohérence cardiaque est une pratique personnelle de la gestion du stress et des émotions . Cette pratique entraine de nombreux bienfaits sur la santé physique, mentale et émotionnelle. Ce contrôle respiration permet d’apprendre à réguler son stress et son anxiété.
Il s’agit d’ une véritable technique physiologique de contrôle du stress, d’un état particulier de la variabilité cardiaque : capacité qu’a le cœur à accélérer ou ralentir afin de s’adapter à son environnement. Elle peut-être obtenue de plusieurs façons, mais, la résonnance cardiaque, est la plus rapide et la plus simple : 3 fois par jour, 6 respirations par minute et pendant 5 minutes (règle du 365)
Possédant près de 40 000 neurones ainsi qu’un réseau complexe et dense de neurotransmetteurs, le cœur communique directement avec le cerveau. En agissant sur notre rythme cardiaque via des exercices de respiration, nous avons la possibilité d’envoyer des messages positifs au cerveau.
Comment ça marche ?
Le corps est régit par deux grands systèmes nerveux, le système somatique (actes volontaires) et le système autonome (régulation automatique). Le cœur participe activement au système nerveux autonome dont il occupe une fonction essentielle permettant l’adaptation aux changements environnementaux. La variabilité cardiaque désigne la variabilité de la fréquence cardiaque (poul) ou la capacité du cœur a accélérer et à ralentir. L’importance de celle ci se mesure à son amplitude. Plus l’amplitude est élevée et plus l’état d’équilibre de la santé est important.
Le système nerveux autonome est partagé en deux sous systèmes : le sympathique et le parasympathique.
Le sympathique déclenche toutes les actions nécessaires à la fuite ou au combat mais aussi l’accélération de la fréquence cardiaque et respiratoire ainsi que la dilatation des pupilles ou l’inhibition de la digestion.
Le parasympathique favorise quant à lui la récupération, la relaxation, le repos, la réparation…
La santé étant l’équilibre entre le sympathique et le parasympathique. Ors l’inspiration stimule le sympathique lorsque l’expiration stimule le parasympathique.
La respiration étant contrôlée par le système nerveux autonome ET par le système nerveux somatique, il est donc possible se contrôler le système nerveux autonome par cette voie.
La respiration qui équilibre : Cinq secondes à l’inspiration, cinq seconde à l’expiration, soit six respirations par minute.
Lorsque l’on respire six fois par minute on est pratiquement certain d’atteindre cet état d’équilibre de cohérence cardiaque. Ce n’est pas la seule méthode mais c’est la plus simple car il s’agit d’une fréquence respiratoire commune à tous, d’une constante physiologique propre à l’être humain. Avec cette fréquence de 6 respirations par minute on arrive à une fréquence respiratoire de 0,1 Hertz qui semble être une fréquence de résonance de nombreux biorythmes (les systèmes sympathique et parasympathique ont aussi cette fréquence).
Les bienfaits de la cohérence cardiaque
Pratiquer la cohérence cardiaque présente de nombreux bénéfices, à court terme comme à long terme.
Effets immédiats
Augmentation de l’amplitude de la variabilité cardiaque
Arrondissement et régularité de la courbe
Apaisement
Effets sur une moyenne de quatre heures :
Baisse du cortisol, la principale hormone de défense secrétée pendant un stress.
Augmentation de la DHEA, hormone de jouvence qui ralentit le vieillissement.
Augmentation des IgA salivaires qui participent à la défense immunitaire.
Augmentation de l’ocytocine, neurotransmetteur qui favorise l’attachement (aussi appelé « hormone de l’amour »).
Augmentation du facteur natriurétique auriculaire, hormone secrétée par le cœur et qui agit sur l’hypertension artérielle.
Augmentation des ondes alpha qui favorisent la mémoire, l’apprentissage mais aussi la communication et la coordination.
Action favorable sur de nombreux neurotransmetteurs (hormones qui véhiculent les émotions) dont la dopamine (plaisir) et la sérotonine (prévention de la dépression et des angoisses).
Effets à long terme (au bout d’une dizaine de jours) :
Diminution de l’hypertension artérielle
Diminution du risque cardiovasculaire
Régulation du taux de sucre
Réduction du périmètre abdominal
Meilleure récupération
Amélioration de la concentration et de la mémorisation
Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité
Meilleure tolérance à la douleur
Amélioration de la maladie asthmatique
Amélioration des maladies inflammatoire
La cohérence cardiaque en pratique
3 fois par jour, 6 respirations par minute et 5 minutes durant pour obtenir des résultats car ces trois chiffres ont une raison physiologique et sont basés sur de nombreuses études. Il s’agit du fameux 365 .
3 fois par jour car les effets bénéfiques de la pratique ne persistent que quelques heures (3 à 6 heures). Une durée moyenne de 4 heures entre chaque pratique est donc recommandée.
L’effet principal de la cohérence cardiaque est l’équilibrage et la modulation du cortisol, l’hormone du stress. La séance la plus importante étant celle du lever au moment où la sécrétion de cortisol est la plus importante. Effectuer la deuxième séance quatre heures plus tard afin d’atténuer les événements survenus dans la matinée et préparer au repas et à la digestion. La troisième séance, en milieu ou fin d’après midi est aussi importante que celle du matin car elle prépare à la soirée.
6 respirations par minutes car c’est la respiration à la fréquence de résonance des systèmes cœur/poumon commune à l’espère humaine et qui permet une augmentation optimale de l’amplitude de la variabilité cardiaque.
5 secondes à l’inspiration et 5 secondes à l’expiration en adoptant une inspiration abdominale par le nez et en expirant par la bouche comme si on soufflait dans une paille.
La posture : la position assise, le dos droit est recommandée car la cohérence cardiaque ne fonctionne pas bien en position couchée pour des raisons anatomiques et physiologiques.
L’apprentissage et les guides respiratoire :
Pratiquer la cohérence cardiaque nécessite un apprentissage régulier et progressif, il est important de trouver les guides pour « entrer en cohérence cardiaque ». L’idée étant de prendre le contrôle de 30 respirations pendant 5 minutes (une respiration = une inspiration et une expiration).
Guide pour compter les secondes
Montre avec trotteuse ou électronique, ordinateur
Minuterie ou alarme électronique sur 5 mn, compter les respirations, j’inspire lentement je compte 1, j’expire lentement je compte 2 …. jusqu’à ce que l’alarme sonne. Obtenir 30 respirations en 5 mn.
Dessiner des vagues, minuterie à 5mn, sur une feuille de papier, dessiner la respiration, la poitrine se soulève à l’inspiration, le crayon monte , la poitrine s’abaisse à l’expiration, le crayon descend. Possibilité de fermer les yeux. Compter le nombre de vagues. Objectif à 30 vagues.
Guide pour ne rien compter (applications en ligne, sur smartphone)
Suivre des yeux un objet qui se déplace de bas en haut, synchroniser la respiration avec le mouvement de cet objet pendant 5 minutes.
Logiciels de Cohérence Cardiaque
Même principe mais avec un retour visuel qui garantit le suivi de l’état de cohérence cardiaque
Le cœur, une longue histoire …
Si le développement récent des neurosciences sort le cœur de sa simple fonction de pompe et le remet progressivement au centre du système nerveux autonome, la médecine chinoise s’intéressait déjà à la variabilité de la fréquence cardiaque et au poul comme informateur de santé dans le Huangdi Nei Jing, le plus ancien traité de médecine connu (XXVIIIe siècle av. J.-C.).
Le médecin italien Antonio Marie Valsalva (1666 – 1723) remarqua plus tard que le cœur se synchronisait avec la respiration en accélérant à l’inspiration et en ralentissant à l’expiration.
Au XIX ème siècle Siegmund Mayer, Ewald Hering et Ludwig Traube découvraient, que des oscillations rythmiques de la pression artérielle s’observaient à certaines fréquences respiratoires proches de 0,10 Hz chez l’humain. Nous reviendrons sur ce point plus loin mais ce sont les prémices des 6 respirations par minutes pour arriver à cette fréquence commune à de nombreux bio rythme… Ces travaux vont ensuite être développés par le médecin russe Evgeny Vaschillo.
Née aux Etats-Unis il y a une quinzaine d’années, le concept de cohérence cardiaque est issu des recherches médicales en neuroscience et en neuro-cardiologie et de leur essor.
Son impact sur la gestion du stress a été étudié et mis en lumière par l’institut HeartMath et a été introduit en France par les médecins David Servan Schreiber et David O’Hare.
Avis du spécialiste
La cohérence cardiaque est un outil simple, gratuit, sans contre indication et à la portée de tous. C’est votre passeport santé physique et mental vers un bien être durable. Elle doit, tout comme le brossage de dents, s’inscrire dans une hygiène de vie globale et une certaine routine car son efficacité dépend de sa régularité.
Respirer d’une manière constante amène à vivre le moment présent. Tout le monde trouve cinq minutes trois fois par jour (parlez en aux fumeurs). Les toilettes, transports en commun, embouteillages ou salles d’attentes peuvent même devenir des alliés…
Si la pratique assise est conseillée on peut également pratiquer debout, voir en marchant dès que l’on se sent à l’aise avec cette respiration particulière. Les quelques mètres nous séparant du bureau de notre patron, sur un parcours de golf ou d’une prestation en public peuvent alors être l’occasion d’entrer en cohérence cardiaque et de mobiliser toutes ses capacités.
La cohérence cardiaque : tout comprendre en 2 min
Rédaction : Véronique Lachenaud Sophrologue Janvier 2018 pour Passeport santé